Rechercher dans :

CHAIRE DE RECHERCHE DU CANADA EN CITOYENNETÉ ET GOUVERNANCE

Invités

Silke Bothfeld

Chercheure invitée à la Chaire 2008-2009

Silke Bothfeld a été nommée professeure à l’Université des Sciences Appliquées de Bremen. Elle détient un doctorat en science politique de l’Université Libre de Berlin et un diplôme franco-allemand en science politique de l’IÉP Paris et de l’Université Libre de Berlin. Entre 2002 et 2008, elle a travaillé à l’Institut de Recherche Économique et Sociale (WSI) de la Fondation Hans-Böckler (Düsseldorf) et entre 1996 et 2002, au Centre des Sciences Sociales (WZB) à Berlin. Elle était visiteure au Centre de Recherche sur la Politique Sociale (ZeS) à l’Université de Bremen entre novembre 2006 et décembre 2007. Comme membre de l’équipe de l’Université de Bremen, elle participe au réseau de recherche RECWOWE, dans lequel elle coordonne un groupe de travail sur « The impact of activation policies on social citizenship » avec Sigrid Betzelt.

Ses travaux portent sur l’analyse comparative des politiques sociales (famille, emploi), la théorie de l’analyse des politiques publiques, particulièrement l’apprentissage politique, la politique relative à l’égalité des sexes et l’emploi des femmes.

Ses publications récentes :
  • Bothfeld, Silke, 2009," L’égalité des sexes dans le champ économique en Allemagne", à paraître dans le no. 151 d’Informations sociales (Janvier 2009).
  • Bothfeld, Silke 2008, Under (Re-)Construction – Die Fragmentierung des deutschen Geschlechterregimes durch die neue Familienpolitik. ZeS-Arbeitspapier Nr. 1/ 2008, Bremen. [Under (Re-)Construction - How German family policy reforms contribute to the fragmentation of the German Gender Regime].
  • Bothfeld, Silke, 2007, Die Entwicklung der sozialen Staatsbürgerschaft als Reformweg für den deutschen Sozialstaat, in: Niekant, R./ Rudolph, C., 2007, Hartz IV - Zwischenbilanz und Perspektiven, Münster: Westfälisches Dampfboot, S. 26-45. [Developing the social citizenship dimension – an option of reforming the German Social State]
  • Bothfeld, Silke/ Kuhl, Mara, 2007, Equal opportunity policy and feminist political science: the "invisible avant-garde" of governance research? Discussion Paper Nr. 202/ 2007, Social Science Center Berlin, [Download: http://bibliothek.wzb.eu/pdf/2007/p07-202.pdf].
  • Bothfeld, Silke, 2005, Vom Erziehungsurlaub zur Elternzeit. Politisches Lernen im Reformprozess, Frankfurt/M., Campus [From Parental leave to Parental time legislation – A case of policy learning ? - Thèse de doctorat]

Sylvain Lefèvre

Chercheur invité à la Chaire 2007-2008

Sylvain Lefèvre est doctorant en science politique au CERAPS, à l’Université Lille 2, en France. Il achève actuellement une thèse s’intitulant « Mobiliser les gens, mobiliser l’argent : les ONG au prisme du modèle entrepreneurial ». Pour analyser l’importation de pratiques marchandes (marketing et management) dans des univers associatifs et militants, cette étude combine des enquêtes ethnographiques et des séries d’entretiens au siège des ONG, dans les agences de collecte de fonds, ou encore au sein des groupes locaux de bénévoles de Greenpeace et Handicap International. Une attention particulière est portée au développement du programme de collecte de fonds de rue « Direct Dialogue » (emploi de recruteurs professionnels pour proposer l’adhésion par prélèvement automatique aux passants), adoptée par de nombreuses ONG en France… et bientôt au Québec. Ses recherches croisent la sociologie des mobilisations, la sociologie économique et l’étude des carrières militantes et professionnelles.

Diplômé de Sciences Po (Rennes, 2002) et titulaire d’une DEA de Science Politique (Lille, 2003), il fut ensuite allocataire de recherche et moniteur d’enseignement supérieur (2003-2006) puis attaché temporaire d’enseignement et de recherche (Lille, 2006-2007). De 2003 à 2006, il fut membre du programme de recherche « Actions collectives, mobilisations et militantismes » (IFRESI, CLERSE, CERAPS, Lille), regroupant des sociologues, historiens et politistes travaillant sur l’engagement politique dans les partis, syndicats et ONG. 

Publications récentes :
  • « Greenpeace : des hippies au lobby », Ecorêv (Revue d’Écologie Politique), Numéro spécial « Les figures de l’écologie politique », n 21, Automne 2005
  • « Le sale boulot et les bonnes causes : institutionnalisation et légitimation du marketing direct au sein des ONG », Revue Politix, Numéro 79, Septembre 2007 (à paraître)
  • Avec Sylvie Ollitrault, « Les pratiques militantes sous contraintes managériales dans les groupes locaux d’Handicap International. », Revue Sociologies Pratiques, Numéro 15, «   Des engagements sous contraintes. L’évolution des normes dans les collectifs volontaires », PUF, Octobre 2007 (à paraître)

David Paternotte

Chercheur invité à la Chaire 2006-2007

David Paternotte est aspirant du Fonds national de la Recherche scientifique (Belgique) et chercheur au Centre de Sociologie politique de l’Institut de Sociologie de l’Université libre de Bruxelles. Il s’intéresse à la citoyenneté et aux processus d’inclusion des membres de groupes sociaux minorisés, ainsi qu’aux études de genre au sens large (rapports de sexe et de sexualité). Il prépare une thèse de doctorat consacrée au rôle de la différence dans les processus d’inclusion, étudié à partir d’une comparaison des discours politiques relatifs, surtout, à la représentation politique des femmes et à la reconnaissance légale des couples de même sexe en Belgique, en France et en Espagne.

Il a notamment publié:
  • « L’ouverture du mariage : un nouveau modèle d’inclusion ? », in Manon Tremblay ; Thanh-Huyen Ballmer-Cao ; Bérengère Marques-Pereira et Mariette Sineau (eds) (2007), Citoyenneté,représentationetgenre, Sainte-Foy : Presses de l’Universite Laval, 2007 (à paraître) ;
  • “Beyond the laws : marriage right, citizenship and inclusion models in Belgium”, in: Anne Weyembergh; Sinziana Carstocea (eds). Gays’ and Lesbians’ Rights in an Enlarged European Union. Bruxelles : Éditions de l’Université de Bruxelles, 2006 ;
  • « Quinze ans de débats sur la reconnaissance légale des couples de même sexe », Courrier hebdomadaire du CRISP , n° 1860-1861 , 2004

 

Francis Kessler

Chercheur invité à la Chaire en été 2006

Francis Kessler, invité à la Chaire à l'été 2006. Il est maître de conférences de droit privé à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne (chargé des cours de droit de la sécurité sociale, de droit comparé du travail, de droit commercial et de protection sociale complémentaire d’entreprise). Depuis 1987, il est chargé d'enseignements à l'Université de Paris X Nanterre: cours de droit social comparé (DESS droit et gestion de la protection sociale en France et en Europe ; et maîtrise DEJA allemand). Depuis 2001, il est aussi chargé d’enseignement à l’Université de Gand department Rechten wakgreop sociaalrecht. Depuis 1987: chargé d'enseignement à l'Université Robert Schuman de Strasbourg (cours de droit allemand du travail et d'introduction au droit allemand, magistère de juriste d'affaires franco-allemand.

Parmi ses publications:
  • Droit de la protection sociale. Paris, Dalloz, collection cours droit privé (2000)  2ème édition 2005.
  • Le droit du licenciement en France et en Allemagne PUS, Strasbourg (2001).
  • Droit et politiques sociales communautaires , avec J.P. Lhernould. Paris, Groupe Liaisons sociales (2003).
  • Code annoté européen de la protection sociale , Paris Groupe Revue Fiduciaire (2004)

Il est membre du comité de rédaction de la Revue de droit sanitaire  et social (depuis 1987) et membre du comité de rédaction de la revue Lien social et politiques (depuis 2003)

George Ross

Professeur invité à la Chaire en automne 2005 et hiver 2006

George Ross, invité à la Chaire à l’automne 2005 et l’hiver 2006. Il est professeur de sociologie et de science politique à Brandeis University, où il est titulaire de la chaire Morris Hilquit in Labor and Social Thought et directeur du Centre d'études allemandes. Il a étudié au Williams College, à la London School of Economics et à l’Institut d’études politiques de Paris ainsi qu’à Harvard University. Ancien président de la European Union Studies Association (EUSA), il a été directeur par intérim du Minda de Gunzburg Center for European Studies et directeur exécutif du European Union Center de l’Université Harvard, puis président du Council for European Studies (1990-1997). Il siège sur les comités éditoriaux des revues French Politics Culture and Society, Sociologie du travail, Revue d’intégration eu ropéenne et Contemporary European Politics. Il est officier dans l’Ordre des Palmes Académiques (France).

Parmi ses publications récentes  :
  • European Politics In Transition, 5e édition,avec Mark Kesselman, Joel Krieger et al., (Boston: Houghton-Mifflin, 2005)
  • Euros and Europeans: Economic and Monetary Union and the European Model of Society, avec Andrew Martin, dir. (Cambridge: Cambridge University Press, 2004).
  • The Brave New World of European Labor, avec Andrew Martin (New York: Berghahn Publishers, 1999).
  • Jacques Delors and Eu ro pean Integration (Cambridge, England and New York: Polity/Oxford University Press, 1995) .

Fabien Desage

Chercheur invité à la Chaire en 2005-2006

Fabien Desage est docteur en science politique. Membre du Centre de recherches administratives politiques et sociales, il a soutenu une thèse à l’université de Lille 2 intitulée « Le “ consensus ” communautaire contre l’intégration intercommunale. Séquences et dynamiques d’institutionnalisation de la communauté urbaine de Lille (1964-2003) ».

Dans cette dernière, il s’intéresse notamment aux modes de gouvernement atypique de des institutions intercommunales en France, associant en permanence des représentants municipaux de l’ensemble des formations partisanes. Il envisage d’un point de vue microsociologique et sociohistorique le processus d’institutionnalisation de la communauté urbaine de Lille, de sa genèse par des groupes réformateurs dans les années 1960, jusqu’à la consolidation d’un régime de « consensus », terme utilisé par les élus eux-mêmes pour qualifier ces accords interpartisans. La perspective adoptée donne à voir les conditions pratiques de domestication par les maires des réformes gouvernementales successives. Le « consensus », loin d’aboutir au renforcement de la capacité normative de la CUDL, apparaît dès lors comme le principal vecteur de son maintien sous dépendance municipale et de l’entretien de son déficit démocratique. Dans le cadre de son séjour post-doctoral, Fabien s’intéresse notamment aux évolutions du gouvernement métropolitain à Montréal et aux réformes successives de son organisation politique et administrative, jusqu’aux récentes fusions et défusions de communes.

Ses intérêts de recherche portent sur les réformes et les politiques publiques métropolitaines, les dynamiques du changement et d’intégration institutionnelle des structures de type fédératif, les conditions d’entretien des régimes politiques de grande coalition et les processus de dépolitisation de l’action publique locale.

Il a publié récemment : « Une commune résidentielle suburbaine en pleine campagne. Contraintes de notoriété, clôture des enjeux et disqualification sociale de l’adversaire », dans Lagroye J., Lehingue P., Sawicki F., (dir.), Mobilisations électorales, PUF/CURAPP, 2005 ; « La proximité pour s’isoler. Le chantier de modernisation des services à la communauté urbaine de Lille », dans Le Bart C., Lefevre R. (dir.), La proximité en politique : usages, rhétoriques, pratiques, Presses universitaires de Rennes, 2005 ; (Avec Nicolas Bué) « L’intercommunalité contre la démocratie ? », revue Territoires, n°461, cahier 2, octobre 2005; (Avec Jérôme Godard) « Désenchantement idéologique et réenchantement mythique des politiques locales. Retour critique sur le rôle des idées dans l’analyse de l’action publique », Revue française de science politique, 2005, vol. 50, n°4.

 

Éléonore Lépinard

Chercheure invitée à la Chaire en 2005-2006

Eléonore Lépinard a obtenu son doctorat de sociologie à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (Paris). Sa thèse intitulée L’égalité introuvable. Stratégies de légitimation et mise en œuvre de la parité politique en France porte sur les débats au sein du féminisme et dans l’espace public qui ont aboutit à l’adoption de la parité politique. A travers l'analyse détaillée de la généalogie européenne de cette idée, des prises de positions des militantes féministes, des intellectuels et des parlementaires, sa thèse entre dans la fabrique de la réforme et montre comment la revendication paritaire, prise dans la tension entre particularisme et universalisme, entre reconnaissance des groupes et représentation des individus, a tenté, sans y parvenir, de transformer le modèle républicain.

A l’occasion de son post-doctorat à la Chaire , Eléonore commence une recherche comparative France/Ontario sur les tensions entre revendications en faveur des droits des femmes et droits des minorités. Elle va plus particulièrement s’intéresser aux débats sur les tribunaux dit « de la Charia  » en Ontario et sur l’affaire du voile en France.

Eléonore a été Fulbright fellow à l’Institute for Research on Women de l’université Rutgers aux Etats-Unis (2003-2004). Ses intérêts de recherche portent sur genre et politique, plus particulièrement sur les politiques de quota en faveur des femmes dans la représentation politique dans une optique comparatiste, sur les stratégies de revendication féministe et sur les politiques anti-discriminatoires.

Parmi ses publications récentes on trouve : « Identity without politics: how cultural politics shaped the implementation of the sex-parity law in French local politics », Social Politics, International Studies in Gender, State, and Society, à paraître en 2005, la coordination du numéro 39 des Cahiers du genre, "Féminisme(s): Penser la pluralité" (2005), et en collaboration avec Laure Bereni : « La parité ou le mythe d’une exception française », Pouvoirs, 111, p.73-85, 2004, et « ‘Les femmes ne sont pas une catégorie’ : les stratégies de légitimation de la parité en France», Revue française de science politique, 54(1), février 2004.  Elle a également co-dirigé avec Agathe Gestin, Rose Marie Lagrave et Geneviève Pruvost un ouvrage collectif : Dissemblances, jeux et enjeux du genre, l’Harmattan, « bibliothèque du féminisme », 2002.

Marcos Ancelovici

Chercheur invité à la Chaire en 2005-2006

Marcos Ancelovici est étudiant au doctorat en science politique au Massachusetts Institute of Technology (MIT), aux Etats-Unis. Il complète actuellement une thèse sur les transformations organisationnelles et idéologiques de la gauche française depuis les années 1970 à travers l’étude des débats et des mobilisations liés aux enjeux de la mondialisation. Sa recherche est financée par le MIT Industrial Performance Center, le Centre d’études internationales du MIT et le Centre d’études européennes de l’Université Harvard.

Son intérêt pour l’étude des phénomènes liés à la mondialisation l’a également amené à participer de 2002 à 2004 au « Globalization Project » du MIT Industrial Performance Center. Dans le cadre de ce projet, il a travaillé sur la mondialisation de la production dans les secteurs électronique et textile aux Etats-Unis, au Mexique et en Chine. Parallèlement, il a réalisé la partie américaine d’une étude internationale sur la mondialisation de l’édition menée par le MIT Industrial Performance Center et le Judge Institute of Management de l’Université Cambridge, au Royaume-Uni. De façon plus générale, ses champs d’intérêt touchent à la sociologie politique des organisations et des institutions, aux mouvements sociaux et à l’économie politique.

Publications principales:
  • Ancelovici, M. et S. J. McCaffrey. 2005. “From NAFTA to China ? Production Shifts and their Implications for Taiwanese Firms”. In S. Berger et R. Lester, éds. Global Taiwan : Building Competitive Strengths in a New International Economy ( Armonk , NY : M.E. Sharpe).
  • Ancelovici, M. 2004. “Attac et le renouveau de l’antilibéralisme”. Raisons Politiques No. 16, p. 45-59.
  • Ancelovici, M. 2002. “Organizing against Globalization: The case of ATTAC in France ”. Politics & Society Vol. 30 (3), p. 427-463.
  • Ancelovici, M. et F. Dupuis-Déri. 2001. “Charles Taylor”. In A. Elliott et B. S. Turner, éds. Profiles in Contemporary Social Theory (Londres: Sage).
  • Ancelovici, M. et F. Dupuis-Déri, éds. 1997. L’Archipel identitaire : Recueil d’entretiens sur l’identité culturelle (Montréal: Éditions du Boréal).

Kristoff Talin

Chercheur invité à la Chaire en 2005-2006

Kristoff Talin est chercheur invité au Département de science politique de l'Université de Montréal depuis août 2004. Docteur en science politique et chargé de recherches titulaire au Centre National de la Recherche Scientifique (France) il a pendant quinze ans analyser les liens entre la religion et la politique dans les pays occidentaux. Ses travaux l'ont amené, par extension, à s'intéresser de plus près aux liens entre femmes religion et politique. Depuis quelques années, il développe l'étude des comportements électoraux et l'analyse de l'opinion publique dans l'espace eu ro péen et dans une perspective longitudinale. La manière dont cette opinion publique peut-être mesurée et prise en compte par les institutions eu ro péennes constitue l'autre face de ses recherches. Sous peine d'échecs flagrants - ainsi qu'en témoignent les referendums français et néerlandais - les gouvernements nationaux et les organisations eu ro péennes sont de plus en plus amenés à tenir compte de l'opinion publique dans le p ro cessus d'élaboration de l'Eu ro pe politique. Cette constatation remet à l'ordre du jour la notion de gouvernance de l'opinion publique. L'ensemble de ses travaux de recherches porte donc une triple marque de fabrication :

  • effectuer des analyses appuyées sur une sociologie politique qui privilégie les citoyens européens pour s'intéresser à ce qu'ils sont, à ce qu'ils pensent et à ce qu'ils font par rapport à l'Union Européenne. Il s'agit donc d'une sociologie politique "par le bas" qui est un complément utile à celle des élites décisionnelles,
  • utiliser des méthodes quantitatives pour prendre en compte de manière comparative les évolutions de l'opinion publique,
  • faire de l'étude des systèmes de valeurs un instrument d'explication privilégié dans l'analyse des attitudes et des choix politiques.
Publications récentes en sociologie politique :
  • Belot, C, Talin, K, "Les élections européennes : la victoire de l'Euroscepticisme ?", Revue Politique et Parlementaire, juin-septembre 2004, N°1031, p. 40-54
  • Talin, K, "Une droite non gaulliste affaiblie" ,Revue Politique et Parlementaire, n°1020-1021, 2002, p. 117-132

Inés Picazo

Chercheure invitée à la Chaire de septembre 2004 à juillet 2005

Inés Picazo est actuellement maître de conférence de science politique à l’Université de Concepcion (Chili) et chercheuse associée au Centre de Recherche sur le Politique, l’Administration, la Ville et le Territoire de Grenoble (France). Diplômée en droit du travail et en science politique, elle a obtenu en 2003 un doctorat en science politique par l’Université Pierre Mendès France de Grenoble.

Elle a participé de contrats de recherche avec l’Institut d’Études Politiques de Grenoble, l’Institut d’Études d’Iberoamerique et du Portugal de l’Université de Salamanque (Espagne), le Centre d’Analyse de Politiques publiques de Santiago du Chili et la Faculté Latino-américainne de Sciences Sociales de Buenos Aires (Argentine).

Ses principaux thèmes de recherche portent sur les politiques publiques notamment celles de l’éducation, la réforme de l’État, les Etats-Providence en devenir, et les processus de médiation gouvernement-syndicats dans les pays latino-américains.

Sylvie Paquerot

Boursière post-doctorale invitée à la Chaire en 2004-2006

Sylvie Paquerot est chercheure post-doctorale à la Chaire du Canada en Citoyenneté et gouvernance et au CÉRIUM, Centre d’études et de recherches internationales, à l’Université de Montréal. Elle est également chercheure associée au CÉDIM (Centre d’études sur le droit international et la mondialisation) à l’UQAM. Elle enseigne en science politique à l’Université de Montréal et en sciences juridiques à l’UQAM.

Formée en sciences politiques, en sciences de l’environnement et en droit international, elle a obtenu le 15 octobre 2003 un doctorat en sciences juridiques et politiques de l’Université Paris VII Denis-Diderot. Elle a obtenu une bourse post-doctorale du CRSH (Conseil de recherches en sciences humaines du Canada) pour poursuivre ses travaux sur le thème : « Démocratie, légalité et légitimité dans la gouvernance mondiale ». Elle a travaillé pendant quinze ans au Syndicat de la fonction publique du Québec, comme chercheure, où elle était responsable, notamment, des dossiers concernant le rôle de l’État et les politiques publiques.

Elle a publié entre autres : Eau douce : la nécessaire refondation du droit international (2005) Québec, Presses de l’Université du Québec, 246 pages ; Le statut des ressources vitales en droit international : essai sur le concept de patrimoine commun de l'humanité (2002) Bruxelles, Bruylant, 272 pages; et dirigé : L’État aux Orties ? (1996) Montréal, Écosociété, 279 pages..

Elle donne régulièrement des conférences publiques, au Québec et en Europe, sur ces questions, notamment : Université Laval, « L’eau, un régime public ou privé pour les Amériques? » (2004) L’eau dans les Amériques : enjeu de confrontation, de coopération ou de solidarité?, colloque du CEI, de l’ORIE et de l’IHEI, Québec, 14 octobre; Institut Lumen Vitae, « La valeur juridique de l’Observation générale no 15 (2002) : questions de fond concernant la mise en oeuvre du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels » (2004) Bruxelles, 29 avril, Séminaire L’eau, un bien public?, Entraide et Fraternité/Justice et paix; « L’eau douce : un enjeu planétaire » (2004) conférence publique de Développement et Paix, Maison de la culture du Plateau Mont-Royal, 8 février; Émission Points Chauds, Télé-Québec, 12 janvier 2004; Université du bien commun, « Les aspects institutionnels et juridiques de l’eau au plan international » (2003) Seminario internazionale scientifico et culturale : L’Alfabeto dell’acqua, Italie : Lago Trasimeno, Isola Polvese, 5-8 mars; Premier forum alternatif mondial de l’eau, « Droit à l’eau : quelles stratégies, quelles revendications, quelles institutions? » (2003) Florence, 21 mars; Institut des hautes études internationales, “ L’eau, patrimoine commun de l’humanité ” (2002) Paris, 28 février; Sommet des peuples, « Les droits humains comme paradigme pour sortir de l’impasse de la considération marchande de l’environnement » panel sur l’environnement, 17 avril 2001, Québec; Barreau de Paris, “Quelle régulation sociale pour les multinationales?” (1999) Paris, Conférence du Droit et de l’économie, 21 novembre.

Et intervient auprès des instances publiques à leur demande : Conseil Général du Val de Marne, Créteil, 16 octobre 2003; Haut Conseil de la coopération internationale (France) , 21 mai 2002; “La mondialisation des économies : risques et conditions pour une bonne stratégie de développement” Paris, Ministère des Affaires étrangères, 31 août 1999; Secrétariat de la Convention sur la désertification – ONU; “ L’eau : droit humain ou bien économique?… Les conséquences concrètes ” Groupe de travail Amérique Latine-Caraïbes, 6 septembre 2001, Caracas; Commission des institutions de l’Assemblée nationale du Québec, Les clauses sociales dans l’intégration économique des Amériques : outil de mise en oeuvre des droits humains ou transformation de leur nature? Québec, audiences d’experts, 25 septembre 2000.


© Chaire de recherche du Canada en citoyenneté et gouvernance
Urgence | Vie privée | Offres d'emploi | Mon courriel | WebCT | iTunes U | Pour nous joindre   rss
créée par : r42 communication