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Chercheure invitée à la Chaire 2008-2009
 Silke Bothfeld   a été nommée professeure à l’Université des Sciences Appliquées de  Bremen. Elle détient un doctorat en science politique de l’Université  Libre de Berlin et un diplôme franco-allemand en science politique de  l’IÉP Paris et de l’Université Libre de Berlin. Entre 2002 et 2008,  elle a travaillé à l’Institut de Recherche Économique et Sociale (WSI)  de la Fondation Hans-Böckler (Düsseldorf) et entre 1996 et 2002, au  Centre des Sciences Sociales (WZB) à Berlin. Elle était visiteure au  Centre de Recherche sur la Politique Sociale (ZeS) à l’Université de  Bremen entre novembre 2006 et décembre 2007. Comme membre de l’équipe  de l’Université de Bremen, elle participe au réseau de recherche  RECWOWE, dans lequel elle coordonne un groupe de travail sur « The  impact of activation policies on social citizenship » avec Sigrid  Betzelt.
Silke Bothfeld   a été nommée professeure à l’Université des Sciences Appliquées de  Bremen. Elle détient un doctorat en science politique de l’Université  Libre de Berlin et un diplôme franco-allemand en science politique de  l’IÉP Paris et de l’Université Libre de Berlin. Entre 2002 et 2008,  elle a travaillé à l’Institut de Recherche Économique et Sociale (WSI)  de la Fondation Hans-Böckler (Düsseldorf) et entre 1996 et 2002, au  Centre des Sciences Sociales (WZB) à Berlin. Elle était visiteure au  Centre de Recherche sur la Politique Sociale (ZeS) à l’Université de  Bremen entre novembre 2006 et décembre 2007. Comme membre de l’équipe  de l’Université de Bremen, elle participe au réseau de recherche  RECWOWE, dans lequel elle coordonne un groupe de travail sur « The  impact of activation policies on social citizenship » avec Sigrid  Betzelt. 
Ses travaux portent sur l’analyse comparative des politiques sociales (famille, emploi), la théorie de l’analyse des politiques publiques, particulièrement l’apprentissage politique, la politique relative à l’égalité des sexes et l’emploi des femmes.
Chercheur invité à la Chaire 2007-2008
 Sylvain Lefèvre   est doctorant en science politique au CERAPS, à l’Université Lille 2,  en France. Il achève actuellement une thèse s’intitulant « Mobiliser les gens, mobiliser l’argent : les ONG au prisme du modèle entrepreneurial ».  Pour analyser l’importation de pratiques marchandes (marketing et  management) dans des univers associatifs et militants, cette étude  combine des enquêtes ethnographiques et des séries d’entretiens au  siège des ONG, dans les agences de collecte de fonds, ou encore au sein  des groupes locaux de bénévoles de Greenpeace et Handicap  International. Une attention particulière est portée au développement  du programme de collecte de fonds de rue « Direct Dialogue » (emploi de  recruteurs professionnels pour proposer l’adhésion par prélèvement  automatique aux passants), adoptée par de nombreuses ONG en France… et  bientôt au Québec. Ses recherches croisent la sociologie des  mobilisations, la sociologie économique et l’étude des carrières  militantes et professionnelles.
Sylvain Lefèvre   est doctorant en science politique au CERAPS, à l’Université Lille 2,  en France. Il achève actuellement une thèse s’intitulant « Mobiliser les gens, mobiliser l’argent : les ONG au prisme du modèle entrepreneurial ».  Pour analyser l’importation de pratiques marchandes (marketing et  management) dans des univers associatifs et militants, cette étude  combine des enquêtes ethnographiques et des séries d’entretiens au  siège des ONG, dans les agences de collecte de fonds, ou encore au sein  des groupes locaux de bénévoles de Greenpeace et Handicap  International. Une attention particulière est portée au développement  du programme de collecte de fonds de rue « Direct Dialogue » (emploi de  recruteurs professionnels pour proposer l’adhésion par prélèvement  automatique aux passants), adoptée par de nombreuses ONG en France… et  bientôt au Québec. Ses recherches croisent la sociologie des  mobilisations, la sociologie économique et l’étude des carrières  militantes et professionnelles.
Diplômé de Sciences Po (Rennes, 2002) et titulaire d’une DEA de Science Politique (Lille, 2003), il fut ensuite allocataire de recherche et moniteur d’enseignement supérieur (2003-2006) puis attaché temporaire d’enseignement et de recherche (Lille, 2006-2007). De 2003 à 2006, il fut membre du programme de recherche « Actions collectives, mobilisations et militantismes » (IFRESI, CLERSE, CERAPS, Lille), regroupant des sociologues, historiens et politistes travaillant sur l’engagement politique dans les partis, syndicats et ONG.
Chercheur invité à la Chaire 2006-2007
 David Paternotte   est aspirant du Fonds national de la Recherche scientifique (Belgique)  et chercheur au Centre de Sociologie politique de l’Institut de  Sociologie de l’Université libre de Bruxelles. Il s’intéresse à la  citoyenneté et aux processus d’inclusion des membres de groupes sociaux  minorisés, ainsi qu’aux études de genre au sens large (rapports de sexe  et de sexualité). Il prépare une thèse de doctorat consacrée au rôle de  la différence dans les processus d’inclusion, étudié à partir d’une  comparaison des discours politiques relatifs, surtout, à la  représentation politique des femmes et à la reconnaissance légale des  couples de même sexe en Belgique, en France et en Espagne.
David Paternotte   est aspirant du Fonds national de la Recherche scientifique (Belgique)  et chercheur au Centre de Sociologie politique de l’Institut de  Sociologie de l’Université libre de Bruxelles. Il s’intéresse à la  citoyenneté et aux processus d’inclusion des membres de groupes sociaux  minorisés, ainsi qu’aux études de genre au sens large (rapports de sexe  et de sexualité). Il prépare une thèse de doctorat consacrée au rôle de  la différence dans les processus d’inclusion, étudié à partir d’une  comparaison des discours politiques relatifs, surtout, à la  représentation politique des femmes et à la reconnaissance légale des  couples de même sexe en Belgique, en France et en Espagne.
Chercheur invité à la Chaire en été 2006
 Francis Kessler, invité à la Chaire à l'été 2006. Il  est maître de conférences de droit privé à l'Université Paris I  Panthéon-Sorbonne (chargé des cours de droit de la sécurité sociale, de  droit comparé du travail, de droit commercial et de protection sociale  complémentaire d’entreprise). Depuis 1987, il est chargé  d'enseignements à l'Université de Paris X Nanterre: cours de droit  social comparé (DESS droit et gestion de la protection sociale en  France et en Europe ; et maîtrise DEJA allemand). Depuis 2001, il est  aussi chargé d’enseignement à l’Université de Gand department Rechten  wakgreop sociaalrecht. Depuis  1987: chargé d'enseignement à l'Université Robert Schuman de Strasbourg  (cours de droit allemand du travail et d'introduction au droit  allemand, magistère de juriste d'affaires franco-allemand.
Francis Kessler, invité à la Chaire à l'été 2006. Il  est maître de conférences de droit privé à l'Université Paris I  Panthéon-Sorbonne (chargé des cours de droit de la sécurité sociale, de  droit comparé du travail, de droit commercial et de protection sociale  complémentaire d’entreprise). Depuis 1987, il est chargé  d'enseignements à l'Université de Paris X Nanterre: cours de droit  social comparé (DESS droit et gestion de la protection sociale en  France et en Europe ; et maîtrise DEJA allemand). Depuis 2001, il est  aussi chargé d’enseignement à l’Université de Gand department Rechten  wakgreop sociaalrecht. Depuis  1987: chargé d'enseignement à l'Université Robert Schuman de Strasbourg  (cours de droit allemand du travail et d'introduction au droit  allemand, magistère de juriste d'affaires franco-allemand.
Il est membre du comité de rédaction de la Revue de droit sanitaire et social (depuis 1987) et membre du comité de rédaction de la revue Lien social et politiques (depuis 2003)
Professeur invité à la Chaire en automne 2005 et hiver 2006
 George Ross,  invité à la Chaire à l’automne 2005 et l’hiver 2006. Il est professeur  de sociologie et de science politique à Brandeis University, où il est  titulaire de la chaire Morris Hilquit in Labor and Social Thought  et directeur du Centre d'études allemandes. Il a étudié au Williams  College, à la London School of Economics et à l’Institut d’études  politiques de Paris ainsi qu’à Harvard University. Ancien président de  la European Union Studies Association (EUSA), il a été directeur par  intérim du Minda de Gunzburg Center for European Studies et directeur  exécutif du European Union Center de l’Université Harvard, puis  président du Council for European Studies (1990-1997). Il siège sur les  comités éditoriaux des revues French Politics Culture and Society, Sociologie du travail, Revue d’intégration eu ropéenne et Contemporary European Politics. Il est officier dans l’Ordre des Palmes Académiques (France).
George Ross,  invité à la Chaire à l’automne 2005 et l’hiver 2006. Il est professeur  de sociologie et de science politique à Brandeis University, où il est  titulaire de la chaire Morris Hilquit in Labor and Social Thought  et directeur du Centre d'études allemandes. Il a étudié au Williams  College, à la London School of Economics et à l’Institut d’études  politiques de Paris ainsi qu’à Harvard University. Ancien président de  la European Union Studies Association (EUSA), il a été directeur par  intérim du Minda de Gunzburg Center for European Studies et directeur  exécutif du European Union Center de l’Université Harvard, puis  président du Council for European Studies (1990-1997). Il siège sur les  comités éditoriaux des revues French Politics Culture and Society, Sociologie du travail, Revue d’intégration eu ropéenne et Contemporary European Politics. Il est officier dans l’Ordre des Palmes Académiques (France). 
Chercheur invité à la Chaire en 2005-2006
 Fabien Desage est docteur en science politique. Membre du Centre de recherches  administratives politiques et sociales, il a soutenu une thèse à  l’université de Lille 2 intitulée « Le “ consensus ” communautaire  contre l’intégration intercommunale. Séquences et dynamiques  d’institutionnalisation de la communauté urbaine de Lille (1964-2003) ».
Fabien Desage est docteur en science politique. Membre du Centre de recherches  administratives politiques et sociales, il a soutenu une thèse à  l’université de Lille 2 intitulée « Le “ consensus ” communautaire  contre l’intégration intercommunale. Séquences et dynamiques  d’institutionnalisation de la communauté urbaine de Lille (1964-2003) ». 
Dans  cette dernière, il s’intéresse notamment aux modes de gouvernement  atypique de des institutions intercommunales en France, associant en  permanence des représentants municipaux de l’ensemble des formations  partisanes. Il envisage d’un point de vue microsociologique et  sociohistorique le processus d’institutionnalisation de la communauté  urbaine de Lille, de sa genèse par des groupes réformateurs dans les  années 1960, jusqu’à la consolidation d’un régime de « consensus »,  terme utilisé par les élus eux-mêmes pour qualifier ces accords  interpartisans. La perspective adoptée donne à voir les conditions  pratiques de domestication par les maires des réformes gouvernementales  successives. Le « consensus », loin d’aboutir au renforcement de la  capacité normative de la CUDL, apparaît dès lors comme le principal  vecteur de son maintien sous dépendance municipale et de l’entretien de  son déficit démocratique. Dans le cadre de son séjour post-doctoral,  Fabien s’intéresse notamment aux évolutions du gouvernement  métropolitain à Montréal et aux réformes successives de son  organisation politique et administrative, jusqu’aux récentes fusions et  défusions de communes. 
Ses intérêts de recherche portent sur les réformes et les politiques publiques métropolitaines, les dynamiques du changement et d’intégration institutionnelle des structures de type fédératif, les conditions d’entretien des régimes politiques de grande coalition et les processus de dépolitisation de l’action publique locale.
Il a publié récemment : « Une commune résidentielle suburbaine en pleine campagne. Contraintes de notoriété, clôture des enjeux et disqualification sociale de l’adversaire », dans Lagroye J., Lehingue P., Sawicki F., (dir.), Mobilisations électorales, PUF/CURAPP, 2005 ; « La proximité pour s’isoler. Le chantier de modernisation des services à la communauté urbaine de Lille », dans Le Bart C., Lefevre R. (dir.), La proximité en politique : usages, rhétoriques, pratiques, Presses universitaires de Rennes, 2005 ; (Avec Nicolas Bué) « L’intercommunalité contre la démocratie ? », revue Territoires, n°461, cahier 2, octobre 2005; (Avec Jérôme Godard) « Désenchantement idéologique et réenchantement mythique des politiques locales. Retour critique sur le rôle des idées dans l’analyse de l’action publique », Revue française de science politique, 2005, vol. 50, n°4.
Chercheure invitée à la Chaire en 2005-2006
 Eléonore Lépinard a obtenu son doctorat de sociologie à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (Paris). Sa thèse intitulée L’égalité introuvable. Stratégies de légitimation et mise en œuvre de la parité politique en France porte sur les débats au sein du féminisme et dans l’espace public qui  ont aboutit à l’adoption de la parité politique. A travers l'analyse  détaillée de la généalogie européenne de cette idée, des prises de  positions des militantes féministes, des intellectuels et des  parlementaires, sa thèse entre dans la fabrique de la réforme et montre  comment la revendication paritaire, prise dans la tension entre  particularisme et universalisme, entre reconnaissance des groupes et  représentation des individus, a tenté, sans y parvenir, de transformer  le modèle républicain.
Eléonore Lépinard a obtenu son doctorat de sociologie à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (Paris). Sa thèse intitulée L’égalité introuvable. Stratégies de légitimation et mise en œuvre de la parité politique en France porte sur les débats au sein du féminisme et dans l’espace public qui  ont aboutit à l’adoption de la parité politique. A travers l'analyse  détaillée de la généalogie européenne de cette idée, des prises de  positions des militantes féministes, des intellectuels et des  parlementaires, sa thèse entre dans la fabrique de la réforme et montre  comment la revendication paritaire, prise dans la tension entre  particularisme et universalisme, entre reconnaissance des groupes et  représentation des individus, a tenté, sans y parvenir, de transformer  le modèle républicain. 
A l’occasion de son post-doctorat à la Chaire , Eléonore commence une recherche comparative France/Ontario sur les tensions entre revendications en faveur des droits des femmes et droits des minorités. Elle va plus particulièrement s’intéresser aux débats sur les tribunaux dit « de la Charia » en Ontario et sur l’affaire du voile en France.
Eléonore a été Fulbright fellow à l’Institute for Research on Women de l’université Rutgers aux Etats-Unis (2003-2004). Ses intérêts de recherche portent sur genre et politique, plus particulièrement sur les politiques de quota en faveur des femmes dans la représentation politique dans une optique comparatiste, sur les stratégies de revendication féministe et sur les politiques anti-discriminatoires.
Parmi ses publications récentes on trouve : « Identity without politics: how cultural politics shaped the implementation of the sex-parity law in French local politics », Social Politics, International Studies in Gender, State, and Society, à paraître en 2005, la coordination du numéro 39 des Cahiers du genre, "Féminisme(s): Penser la pluralité" (2005), et en collaboration avec Laure Bereni : « La parité ou le mythe d’une exception française », Pouvoirs, 111, p.73-85, 2004, et « ‘Les femmes ne sont pas une catégorie’ : les stratégies de légitimation de la parité en France», Revue française de science politique, 54(1), février 2004. Elle a également co-dirigé avec Agathe Gestin, Rose Marie Lagrave et Geneviève Pruvost un ouvrage collectif : Dissemblances, jeux et enjeux du genre, l’Harmattan, « bibliothèque du féminisme », 2002.
Chercheur invité à la Chaire en 2005-2006
 Marcos Ancelovici est  étudiant au doctorat en science politique au Massachusetts Institute of  Technology (MIT), aux Etats-Unis. Il complète actuellement une thèse  sur les transformations organisationnelles et idéologiques de la gauche  française depuis les années 1970 à travers l’étude des débats et des  mobilisations liés aux enjeux de la mondialisation. Sa recherche est  financée par le MIT Industrial Performance Center, le Centre d’études  internationales du MIT et le Centre d’études européennes de  l’Université Harvard.
Marcos Ancelovici est  étudiant au doctorat en science politique au Massachusetts Institute of  Technology (MIT), aux Etats-Unis. Il complète actuellement une thèse  sur les transformations organisationnelles et idéologiques de la gauche  française depuis les années 1970 à travers l’étude des débats et des  mobilisations liés aux enjeux de la mondialisation. Sa recherche est  financée par le MIT Industrial Performance Center, le Centre d’études  internationales du MIT et le Centre d’études européennes de  l’Université Harvard.
Son intérêt pour l’étude des phénomènes liés à la mondialisation l’a également amené à participer de 2002 à 2004 au « Globalization Project » du MIT Industrial Performance Center. Dans le cadre de ce projet, il a travaillé sur la mondialisation de la production dans les secteurs électronique et textile aux Etats-Unis, au Mexique et en Chine. Parallèlement, il a réalisé la partie américaine d’une étude internationale sur la mondialisation de l’édition menée par le MIT Industrial Performance Center et le Judge Institute of Management de l’Université Cambridge, au Royaume-Uni. De façon plus générale, ses champs d’intérêt touchent à la sociologie politique des organisations et des institutions, aux mouvements sociaux et à l’économie politique.
Chercheur invité à la Chaire en 2005-2006
 Kristoff Talin  est chercheur invité au Département de science politique de  l'Université de Montréal depuis août 2004. Docteur en science politique  et chargé de recherches titulaire au Centre National de la Recherche  Scientifique (France) il a pendant quinze ans analyser les liens entre  la religion et la politique dans les pays occidentaux. Ses travaux  l'ont amené, par extension, à s'intéresser de plus près aux liens entre  femmes religion et politique. Depuis quelques années, il développe  l'étude des comportements électoraux et l'analyse de l'opinion publique  dans l'espace eu ro péen et dans une perspective longitudinale. La  manière dont cette opinion publique peut-être mesurée et prise en  compte par les institutions eu ro péennes constitue l'autre face de ses  recherches. Sous peine d'échecs flagrants - ainsi qu'en témoignent les  referendums français et néerlandais - les gouvernements nationaux et  les organisations eu ro péennes sont de plus en plus amenés à tenir  compte de l'opinion publique dans le p ro cessus d'élaboration de l'Eu  ro pe politique. Cette constatation remet à l'ordre du jour la notion  de gouvernance de l'opinion publique. L'ensemble de ses travaux de  recherches porte donc une triple marque de fabrication :
Kristoff Talin  est chercheur invité au Département de science politique de  l'Université de Montréal depuis août 2004. Docteur en science politique  et chargé de recherches titulaire au Centre National de la Recherche  Scientifique (France) il a pendant quinze ans analyser les liens entre  la religion et la politique dans les pays occidentaux. Ses travaux  l'ont amené, par extension, à s'intéresser de plus près aux liens entre  femmes religion et politique. Depuis quelques années, il développe  l'étude des comportements électoraux et l'analyse de l'opinion publique  dans l'espace eu ro péen et dans une perspective longitudinale. La  manière dont cette opinion publique peut-être mesurée et prise en  compte par les institutions eu ro péennes constitue l'autre face de ses  recherches. Sous peine d'échecs flagrants - ainsi qu'en témoignent les  referendums français et néerlandais - les gouvernements nationaux et  les organisations eu ro péennes sont de plus en plus amenés à tenir  compte de l'opinion publique dans le p ro cessus d'élaboration de l'Eu  ro pe politique. Cette constatation remet à l'ordre du jour la notion  de gouvernance de l'opinion publique. L'ensemble de ses travaux de  recherches porte donc une triple marque de fabrication :
Chercheure invitée à la Chaire de septembre 2004 à juillet 2005
 Inés Picazo  est actuellement maître de conférence de science politique à  l’Université de Concepcion (Chili) et chercheuse associée au Centre de  Recherche sur le Politique, l’Administration, la Ville et le Territoire  de Grenoble (France). Diplômée en droit du travail et en science  politique, elle a obtenu en 2003 un doctorat en science politique par  l’Université Pierre Mendès France de Grenoble.
Inés Picazo  est actuellement maître de conférence de science politique à  l’Université de Concepcion (Chili) et chercheuse associée au Centre de  Recherche sur le Politique, l’Administration, la Ville et le Territoire  de Grenoble (France). Diplômée en droit du travail et en science  politique, elle a obtenu en 2003 un doctorat en science politique par  l’Université Pierre Mendès France de Grenoble. 
Elle a participé de contrats de recherche avec l’Institut d’Études Politiques de Grenoble, l’Institut d’Études d’Iberoamerique et du Portugal de l’Université de Salamanque (Espagne), le Centre d’Analyse de Politiques publiques de Santiago du Chili et la Faculté Latino-américainne de Sciences Sociales de Buenos Aires (Argentine).
Ses principaux thèmes de recherche portent sur les politiques publiques notamment celles de l’éducation, la réforme de l’État, les Etats-Providence en devenir, et les processus de médiation gouvernement-syndicats dans les pays latino-américains.
Boursière post-doctorale invitée à la Chaire en 2004-2006
 Sylvie Paquerot  est chercheure post-doctorale à la Chaire du Canada en Citoyenneté et  gouvernance et au CÉRIUM, Centre d’études et de recherches  internationales, à l’Université de Montréal. Elle est également  chercheure associée au CÉDIM (Centre d’études sur le droit  international et la mondialisation) à l’UQAM. Elle enseigne en science  politique à l’Université de Montréal et en sciences juridiques à  l’UQAM.
Sylvie Paquerot  est chercheure post-doctorale à la Chaire du Canada en Citoyenneté et  gouvernance et au CÉRIUM, Centre d’études et de recherches  internationales, à l’Université de Montréal. Elle est également  chercheure associée au CÉDIM (Centre d’études sur le droit  international et la mondialisation) à l’UQAM. Elle enseigne en science  politique à l’Université de Montréal et en sciences juridiques à  l’UQAM. 
Formée en sciences politiques, en sciences de l’environnement et en droit international, elle a obtenu le 15 octobre 2003 un doctorat en sciences juridiques et politiques de l’Université Paris VII Denis-Diderot. Elle a obtenu une bourse post-doctorale du CRSH (Conseil de recherches en sciences humaines du Canada) pour poursuivre ses travaux sur le thème : « Démocratie, légalité et légitimité dans la gouvernance mondiale ». Elle a travaillé pendant quinze ans au Syndicat de la fonction publique du Québec, comme chercheure, où elle était responsable, notamment, des dossiers concernant le rôle de l’État et les politiques publiques.
Elle a publié entre autres : Eau douce : la nécessaire refondation du droit international (2005) Québec, Presses de l’Université du Québec, 246 pages ; Le statut des ressources vitales en droit international : essai sur le concept de patrimoine commun de l'humanité (2002) Bruxelles, Bruylant, 272 pages; et dirigé : L’État aux Orties ? (1996) Montréal, Écosociété, 279 pages..
Elle donne régulièrement des conférences publiques, au Québec et en Europe, sur ces questions, notamment : Université Laval, « L’eau, un régime public ou privé pour les Amériques? » (2004) L’eau dans les Amériques : enjeu de confrontation, de coopération ou de solidarité?, colloque du CEI, de l’ORIE et de l’IHEI, Québec, 14 octobre; Institut Lumen Vitae, « La valeur juridique de l’Observation générale no 15 (2002) : questions de fond concernant la mise en oeuvre du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels » (2004) Bruxelles, 29 avril, Séminaire L’eau, un bien public?, Entraide et Fraternité/Justice et paix; « L’eau douce : un enjeu planétaire » (2004) conférence publique de Développement et Paix, Maison de la culture du Plateau Mont-Royal, 8 février; Émission Points Chauds, Télé-Québec, 12 janvier 2004; Université du bien commun, « Les aspects institutionnels et juridiques de l’eau au plan international » (2003) Seminario internazionale scientifico et culturale : L’Alfabeto dell’acqua, Italie : Lago Trasimeno, Isola Polvese, 5-8 mars; Premier forum alternatif mondial de l’eau, « Droit à l’eau : quelles stratégies, quelles revendications, quelles institutions? » (2003) Florence, 21 mars; Institut des hautes études internationales, “ L’eau, patrimoine commun de l’humanité ” (2002) Paris, 28 février; Sommet des peuples, « Les droits humains comme paradigme pour sortir de l’impasse de la considération marchande de l’environnement » panel sur l’environnement, 17 avril 2001, Québec; Barreau de Paris, “Quelle régulation sociale pour les multinationales?” (1999) Paris, Conférence du Droit et de l’économie, 21 novembre.
Et intervient auprès des instances publiques à leur demande : Conseil Général du Val de Marne, Créteil, 16 octobre 2003; Haut Conseil de la coopération internationale (France) , 21 mai 2002; “La mondialisation des économies : risques et conditions pour une bonne stratégie de développement” Paris, Ministère des Affaires étrangères, 31 août 1999; Secrétariat de la Convention sur la désertification – ONU; “ L’eau : droit humain ou bien économique?… Les conséquences concrètes ” Groupe de travail Amérique Latine-Caraïbes, 6 septembre 2001, Caracas; Commission des institutions de l’Assemblée nationale du Québec, Les clauses sociales dans l’intégration économique des Amériques : outil de mise en oeuvre des droits humains ou transformation de leur nature? Québec, audiences d’experts, 25 septembre 2000.

