um-section-4-ul
um-section-4-page-1
Seong-gee Um (Ph.D., University of Toronto)
Seong-gee Um est une boursière postdoctorale du Fonds Québécois de Recherche sur la Société et la Culture (FQRSC) affiliée à la Chaire de recherche du Canada en citoyenneté et gouvernance à l’Université de Montréal. Elle a obtenu son doctorat à l’Université de Toronto en 2012. Ses intérêts de recherche sont concentrés largement sur les intersections des sexes, des classes et des races/ethnicités pour comprendre la dynamique changeante de l’inégalité sociale. Sa thèse de doctorat examine comment les travailleurs migrants de soins ont été catégorisés à travers les procédures sociales et politiques dans le secteur de soins aux aînées en Corée du Sud. Les résultats de sa recherche nous illustrent les rôles et les relations entre l’état, les employeurs et les travailleurs dans la fourniture de main-d’œuvre de travailleurs migrants dans le marché de soin aux personnes âgées de la Corée du Sud, dans lequel les travailleurs migrants sont placés dans le bas de l’échelle à cause de leur sexe, leur âge et leur statut d’immigration. Au cours de son séjour à l'Université de Montréal, Seong-gee développera un programme de recherche comparative de la nouvelle gouvernance des soins aux aînées en Asie de l’Est. Sa recherche vise à comparer et contraster les modèles et les directions de gouvernance dans l’utilisation des travailleurs migrants dans un contexte d’une société vieillissante.
Ses publications récentes:
Um, Seong-gee (2013).“The migration of Asian women for elder care: governing the movement of carers to South Korea,” In Special Issue on Transnational Family and Social Policy, Transnational Social Review: A Social Work Journal, 3(2).
McDaniel, Susan, Amber Gazso & Seong-gee Um (2013). Generationing relations in challenging times: Americans and Canadians in mid-life in the great recession. Current Sociology, 61(3), 301-321.
Um, Seong-gee & Ernie Lightman (2011). Long-term care in South Korea: migrant care workers and transnational social welfare. Transnational Social Review: A Social Work Journal, 1(1), 49-65.
Lightman, Ernie., Dean Herd, Seong-gee Um, & Andrew Mitchell. (2009). Post-secondary education and social assistance in Ontario. Canadian Social Work Review,26(1), 97-113.
Elle est actuellement une étudiante visiteure à la Chaire de recherche en citoyenneté et gouvernance de l’Université de Montréal.
Sa thèse de doctorat porte sur “Varieties of policy outcomes of Swiss family policy adaptation to ‘new’ social demands of women: who ends up with what and why?» Ce projet est financé par la Fondation nationale suisse des sciences (SNSF)). Sa thèse de doctorat est dirigée par le Prof. Dr. Thomas Widmer et la professeure Silja Häusermann.
Christine Zollinger est une politologue et elle est spécialisée dans l'analyse qualitative d'études de cas, les politiques suisses, l'analyse des politiques, l’État providence et les études sur le genre.
************************************************************************
Sophie Schram est une doctorante à la faculté de sciences politiques de l'Université de Trèves (Allemagne) Elle est une stagiaire à la Chaire de recherche en citoyenneté et gouvernance à l'Université de Montréal. Ses intérêts de recherche portent sur la dynamique entre les frontières et la mondialisation, l'intégration régionale, les systèmes politiques à plusieurs niveaux, et les idées politiques dans l'Union européenne et le Canada. Dans sa thèse de doctorat, elle étudie l'interaction complexe entre la mondialisation économique et l'affirmation des intérêts nationaux dans l’Accord économique et commercial entre le Canada et l'Union européenne. Allant au-delà de la dichotomie entre les approches fondées sur les intérêts et les idées, elle soutient que les acteurs politiques peuvent utiliser les idées de façon stratégique. Elle développe un cadre théorique basé sur les approches en termes de cadrage et appliqué aux systèmes à niveaux multiples.
Sophie a obtenu une bourse de doctorat de trois ans du Conseil de recherches allemand (Deutsche Forschungsgemeinschaft) pour faire son doctorat au sein du groupe international de recherche "diversité" basé en Allemagne et à Montréal, soutenu par le Conseil des sciences humaines et sociales du Canada.
Elle est titulaire des diplômes universitaires en études européennes et communication interculturelle de la LSE de Londres, la FU Berlin, l’Université de la Sarre et de l'Université de Lorraine. Elle possède une expérience dans le domaine de la coopération transfrontalière en France, en Allemagne, au Luxembourg et à l'Union européenne. Elle a présenté son travail dans les colloques à Luxembourg, à Tampere (Finlande) et à Montréal.
************************************************************************
Professeur titulaire du Department of social welfare à Gyeongsang National University, Corée du Sud, où il est directeur du Social Policy Research Center (SPRC) affilié à l’Institute for Human Rights & Social Development (IHAS).
Il a obtenu le diplôme de doctorat à l’Université de Paris IV (Paris-Sorbonne) en 1996 avec le titre de thèse «le principe d’universalité contre le principe d’unité: la mise en place législative de la sécurité sociale en France (1944-1949)». Se fondant sur la perspective comparée, sa recherche se compose de trois éléments: évidence, analyse et alternative. Il s’intéresse notamment aux problèmes de pauvreté et d’exclusion sociale (évidence), au régime du Welfare (analyse) et à l’activation de la protection sociale (alternative). Comme nouveau thème de recherche, il se penche actuellement sur le régime d’incorporation des immigrants au Canada.
.
***********************************************************************
Stagiaire à la Chaire de recherche du Canada en citoyenneté et gouvernance auprès de Madame Jane Jenson - de septembre 2014 à janvier 2015
Elle effectue actuellement un stage de recherche dans le cadre de sa deuxième année de Master en Sciences de la population et du développement à l’Université Libre de Bruxelles.
Ce stage au sein de la Chaire de recherche du Canada en citoyenneté et gouvernance lui permet de travailler sur les thématiques suivantes - l’institutionnalisation et la professionnalisation du féminisme, la participation citoyenne et les politiques publiques de genre, en Amérique latine, notamment au Chili et au Pérou - thématiques qui s’inscrivent dans la sphère des droits de citoyenneté.
***********************************************************************
Romain Eysseric termine son master d'Affaires urbaines (Sciences po Paris) par un séjour de recherche au sein du département de science politique de l'UDEM, sous la supervision de Madame Jane Jenson. Durant son séjour, il travaille à la réalisation de son mémoire de fin d'étude, qui porte sur l'itinérance à Montréal.
Plus particulièrement, il s'intéresse aux attitudes et aux représentations des résidents vis-à-vis de la présence de personnes itinérantes dans l'espace public. En se concentrant sur des endroits précis de la ville où l'usage de l'espace public par des personnes itinérantes se pose comme un problème saillant, il analyse les discours et les modes de justification qui sous-tendent les conflits opposant les habitants, les personnes itinérantes, la police, et les organisations locales.
***********************************************************************
Nora Nagels a obtenu son doctorat en études du développement à l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) de Genève en 2013. Sa recherche doctorale s’intitule «Genre et politiques de lutte contre la pauvreté au Pérou et en Bolivie: quels enjeux de citoyenneté?». A partir d’une méthodologie qualitative d’analyse de discours, elle y confronte les représentations sociales des femmes pauvres afin d’accéder aux référentiels des politiques sociales de ces deux pays tout en les resituant dans un cadre plus large de la citoyenneté. Elle a ensuite travaillé, comme post-doctorante du Fonds national Suisse de la recherche scientifique, à la Chaire de recherche du Canada en citoyenneté et gouvernance, sur la question du genre et de la diffusion des programmes de transferts conditionnés en Amérique latine. Dans cette lignée, sa recherche postdoctorale au Centre d’Études et de Recherches Internationales de l’Université de Montréal, s’interroge sur les rapports sociaux de sexe propres à la diffusion d’un paradigme de développement post néolibéral en Amérique latine. Ses intérêts de recherche portent sur le genre, les politiques publiques, les programmes de lutte contre la pauvreté, la citoyenneté et la sociologie de l’État en Amérique latine.
Marième N’Diaye est docteure en science politique (LAM/IEP de Bordeaux). Elle a soutenu sa thèse sur «La politique constitutive au Sud. Refonder le droit de la famille au Sénégal et au Maroc» le 26 octobre 2012.
Elle est actuellement post doctorante au GIERSA (groupe interdisciplinaire d’études et de recherches sur les sociétés africaines), associée à la chaire de recherche du Canada en citoyenneté et gouvernance, en accueil à l’Université de Montréal.
La recherche qu’elle mène actuellement s’inscrit dans le prolongement de sa thèse et porte sur les usages militants du droit à partir de l’exemple de l’AJS (Association des Juristes Sénégalaises).
Elle a participé à plusieurs colloques, séminaires et journées d’études en France, au Québec et à l’étranger. Elle est l’auteur de plusieurs articles et travaille actuellement à la publication de sa thèse avec les Presses de l’Université de Montréal.
Boursier postdoctoral, 2011-2013
Andrew Dawson est boursier postdoctoral du FQRSC et du CERIUM, affilié à la Chaire de recherche du Canada en citoyenneté et gouvernance et au Centre d’études et de recherches internationales à l'Université de Montréal. Il a complété ses recherches doctorales au Département de sociologie à l'Université McGill en 2011. Ses principaux champs d'expertise sont la sociologie politique, le développement international, la violence ethnique et politique, ainsi que les méthodes comparatives et historiques. Le fil conducteur de ses travaux concerne l’analyse des facteurs qui influencent le développement du Sud global. Plus précisément, il a poursuivi un programme de recherche internationale et comparative qui utilise des méthodes quantitatives et qualitatives afin d'examiner les causes et les conséquences de la règle de droit (rule of law) et les déterminants de la violence ethnique et politique. Sa thèse examine les déterminants de la règle de droit dans les sociétés post-coloniales en comparant la Jamaïque et la Barbade, deux pays avec de nombreuses similitudes, mais avec des résultats divergents concernant la primauté de la loi. Ses conclusions identifient la diversité ethnique, la culture politique et la légitimité de l'État en tant que facteurs qui aident à expliquer les trajectoires divergentes de la primauté du droit en Jamaïque et à la Barbade. Au cours de son séjour à l'Université de Montréal, Andrew développera un programme de recherche plus large concernant les déterminants de l’autorité de la loi dans les pays du Sud. Cela se fera grâce à la réalisation d'une étude de cas historique de l’autorité de la loi en Haïti - un pays avec l'un des plus bas niveaux de la primauté du droit dans les Amériques - et une analyse transversale des statistiques nationales sur l'impact de la culture politique sur la primauté du droit.
Voir curriculum vitae.
Dawson, Andrew (2010). “State Capacity and the Political Economy of Child Mortality in Developing Countries Revisited: From Fiscal Sociology towards the Rule of Law.” International Journal of Comparative Sociology 51 (6): 403-422.
Elle a été stagiaire postdoctorale du CERIUM en 2010-2011 et a été rattachée à la Chaire de recherche du Canada en Citoyenneté et Gouvernance et au Centre d'excellence sur l'Union européenne. Elle a obtenu son doctorat de science politique à Sciences Po Paris et de sociologie à l’Université Milan-Bicocca en 2010. Après avoir quitté l'Université de Montréal, Claire a été Deakin Fellow, St Antony’s College, Université d’Oxford et postdoctorante du F.R.S.-FNRS à l'Université catholique de Louvain. Elle est désormais maîtresse de conférences (professeure assistante) à Sciences Po Grenoble. Ses travaux portent sur les politiques publiques comparées, la gouvernance multi-niveaux, les transformations de l’Etat, les policy feedbacks et les relations Policy/Politics/Polity. Empiriquement, Claire travaille sur les politiques d’éducation et les politiques de santé en France, en Allemagne et en Belgique
Elle est candidate à la maîtrise en «Relations Internationales et Diplomatie» à l’ Université de Bologne (Forlì Campus). Elle étudie actuellement à l’Université de Montréal dans le cadre d'un progamme d'échange. Elle est diplômée d'un baccalauréat en Relations Internationales et Diplomatie à l’Université de Bologne, diplôme qu'elle a reçu 2008. Dans la même année,elle a participé au programme de formation «Femmes, Politique et Institutions» organisé par l’Université de Bologne. Dans l’année académique 2007/2008, elle a également participé au programme d’échange étudiant européen Erasmus à l’Université de Bucharest.
Ces centres d’intérêt sont l’Union Européenne, les politiques sociales et les études féministes.Elle s’intéresse au rôle des femmes dans l’écriture de la Constitution italienne et dans la politique italienne d’après-guerre, aux systèmes de welfare dans une perspective comparée et auxgender politics. Son baccalauréat a été consacré à l'étude les conditions des femmes en Roumanie pendant les années de la dictature communiste. Elle est actuellement en maîtrise à l’Université de Montréal et son mémoire porte sur la comparaison du entre el mouvement des femmes canadiennes et italiennes afin de comprendre de leur influence dans la rédaction des politiques sociales leur pays respectif.
Chercheure invitée à la Chaire 2008-2009
Silke Bothfeld a été nommée professeure à l’Université des Sciences Appliquées de Bremen. Elle détient un doctorat en science politique de l’Université Libre de Berlin et un diplôme franco-allemand en science politique de l’IÉP Paris et de l’Université Libre de Berlin. Entre 2002 et 2008, elle a travaillé à l’Institut de Recherche Économique et Sociale (WSI) de la Fondation Hans-Böckler (Düsseldorf) et entre 1996 et 2002, au Centre des Sciences Sociales (WZB) à Berlin. Elle était visiteure au Centre de Recherche sur la Politique Sociale (ZeS) à l’Université de Bremen entre novembre 2006 et décembre 2007. Comme membre de l’équipe de l’Université de Bremen, elle participe au réseau de recherche RECWOWE, dans lequel elle coordonne un groupe de travail sur « The impact of activation policies on social citizenship » avec Sigrid Betzelt.
Ses travaux portent sur l’analyse comparative des politiques sociales (famille, emploi), la théorie de l’analyse des politiques publiques, particulièrement l’apprentissage politique, la politique relative à l’égalité des sexes et l’emploi des femmes.
Chercheur invité à la Chaire 2007-2008
Sylvain Lefèvre est doctorant en science politique au CERAPS, à l’Université Lille 2, en France. Il achève actuellement une thèse s’intitulant « Mobiliser les gens, mobiliser l’argent : les ONG au prisme du modèle entrepreneurial ». Pour analyser l’importation de pratiques marchandes (marketing et management) dans des univers associatifs et militants, cette étude combine des enquêtes ethnographiques et des séries d’entretiens au siège des ONG, dans les agences de collecte de fonds, ou encore au sein des groupes locaux de bénévoles de Greenpeace et Handicap International. Une attention particulière est portée au développement du programme de collecte de fonds de rue « Direct Dialogue » (emploi de recruteurs professionnels pour proposer l’adhésion par prélèvement automatique aux passants), adoptée par de nombreuses ONG en France… et bientôt au Québec. Ses recherches croisent la sociologie des mobilisations, la sociologie économique et l’étude des carrières militantes et professionnelles.
Diplômé de Sciences Po (Rennes, 2002) et titulaire d’une DEA de Science Politique (Lille, 2003), il fut ensuite allocataire de recherche et moniteur d’enseignement supérieur (2003-2006) puis attaché temporaire d’enseignement et de recherche (Lille, 2006-2007). De 2003 à 2006, il fut membre du programme de recherche « Actions collectives, mobilisations et militantismes » (IFRESI, CLERSE, CERAPS, Lille), regroupant des sociologues, historiens et politistes travaillant sur l’engagement politique dans les partis, syndicats et ONG.
Chercheur invité à la Chaire 2006-2007
David Paternotte est aspirant du Fonds national de la Recherche scientifique (Belgique) et chercheur au Centre de Sociologie politique de l’Institut de Sociologie de l’Université libre de Bruxelles. Il s’intéresse à la citoyenneté et aux processus d’inclusion des membres de groupes sociaux minorisés, ainsi qu’aux études de genre au sens large (rapports de sexe et de sexualité). Il prépare une thèse de doctorat consacrée au rôle de la différence dans les processus d’inclusion, étudié à partir d’une comparaison des discours politiques relatifs, surtout, à la représentation politique des femmes et à la reconnaissance légale des couples de même sexe en Belgique, en France et en Espagne.
Chercheur invité à la Chaire en été 2006
Francis Kessler, invité à la Chaire à l'été 2006. Il est maître de conférences de droit privé à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne (chargé des cours de droit de la sécurité sociale, de droit comparé du travail, de droit commercial et de protection sociale complémentaire d’entreprise). Depuis 1987, il est chargé d'enseignements à l'Université de Paris X Nanterre: cours de droit social comparé (DESS droit et gestion de la protection sociale en France et en Europe ; et maîtrise DEJA allemand). Depuis 2001, il est aussi chargé d’enseignement à l’Université de Gand department Rechten wakgreop sociaalrecht. Depuis 1987: chargé d'enseignement à l'Université Robert Schuman de Strasbourg (cours de droit allemand du travail et d'introduction au droit allemand, magistère de juriste d'affaires franco-allemand.
Il est membre du comité de rédaction de la Revue de droit sanitaire et social (depuis 1987) et membre du comité de rédaction de la revue Lien social et politiques (depuis 2003)
Professeur invité à la Chaire en automne 2005 et hiver 2006
George Ross, invité à la Chaire à l’automne 2005 et l’hiver 2006. Il est professeur de sociologie et de science politique à Brandeis University, où il est titulaire de la chaire Morris Hilquit in Labor and Social Thought et directeur du Centre d'études allemandes. Il a étudié au Williams College, à la London School of Economics et à l’Institut d’études politiques de Paris ainsi qu’à Harvard University. Ancien président de la European Union Studies Association (EUSA), il a été directeur par intérim du Minda de Gunzburg Center for European Studies et directeur exécutif du European Union Center de l’Université Harvard, puis président du Council for European Studies (1990-1997). Il siège sur les comités éditoriaux des revues French Politics Culture and Society, Sociologie du travail, Revue d’intégration eu ropéenne et Contemporary European Politics. Il est officier dans l’Ordre des Palmes Académiques (France).
Chercheur invité à la Chaire en 2005-2006
Fabien Desage est docteur en science politique. Membre du Centre de recherches administratives politiques et sociales, il a soutenu une thèse à l’université de Lille 2 intitulée « Le “ consensus ” communautaire contre l’intégration intercommunale. Séquences et dynamiques d’institutionnalisation de la communauté urbaine de Lille (1964-2003) ».
Dans cette dernière, il s’intéresse notamment aux modes de gouvernement atypique de des institutions intercommunales en France, associant en permanence des représentants municipaux de l’ensemble des formations partisanes. Il envisage d’un point de vue microsociologique et sociohistorique le processus d’institutionnalisation de la communauté urbaine de Lille, de sa genèse par des groupes réformateurs dans les années 1960, jusqu’à la consolidation d’un régime de « consensus », terme utilisé par les élus eux-mêmes pour qualifier ces accords interpartisans. La perspective adoptée donne à voir les conditions pratiques de domestication par les maires des réformes gouvernementales successives. Le « consensus », loin d’aboutir au renforcement de la capacité normative de la CUDL, apparaît dès lors comme le principal vecteur de son maintien sous dépendance municipale et de l’entretien de son déficit démocratique. Dans le cadre de son séjour post-doctoral, Fabien s’intéresse notamment aux évolutions du gouvernement métropolitain à Montréal et aux réformes successives de son organisation politique et administrative, jusqu’aux récentes fusions et défusions de communes.
Ses intérêts de recherche portent sur les réformes et les politiques publiques métropolitaines, les dynamiques du changement et d’intégration institutionnelle des structures de type fédératif, les conditions d’entretien des régimes politiques de grande coalition et les processus de dépolitisation de l’action publique locale.
Il a publié récemment : « Une commune résidentielle suburbaine en pleine campagne. Contraintes de notoriété, clôture des enjeux et disqualification sociale de l’adversaire », dans Lagroye J., Lehingue P., Sawicki F., (dir.), Mobilisations électorales, PUF/CURAPP, 2005 ; « La proximité pour s’isoler. Le chantier de modernisation des services à la communauté urbaine de Lille », dans Le Bart C., Lefevre R. (dir.), La proximité en politique : usages, rhétoriques, pratiques, Presses universitaires de Rennes, 2005 ; (Avec Nicolas Bué) « L’intercommunalité contre la démocratie ? », revue Territoires, n°461, cahier 2, octobre 2005; (Avec Jérôme Godard) « Désenchantement idéologique et réenchantement mythique des politiques locales. Retour critique sur le rôle des idées dans l’analyse de l’action publique », Revue française de science politique, 2005, vol. 50, n°4.
Chercheure invitée à la Chaire en 2005-2006
Eléonore Lépinard a obtenu son doctorat de sociologie à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (Paris). Sa thèse intitulée L’égalité introuvable. Stratégies de légitimation et mise en œuvre de la parité politique en France porte sur les débats au sein du féminisme et dans l’espace public qui ont aboutit à l’adoption de la parité politique. A travers l'analyse détaillée de la généalogie européenne de cette idée, des prises de positions des militantes féministes, des intellectuels et des parlementaires, sa thèse entre dans la fabrique de la réforme et montre comment la revendication paritaire, prise dans la tension entre particularisme et universalisme, entre reconnaissance des groupes et représentation des individus, a tenté, sans y parvenir, de transformer le modèle républicain.
A l’occasion de son post-doctorat à la Chaire , Eléonore commence une recherche comparative France/Ontario sur les tensions entre revendications en faveur des droits des femmes et droits des minorités. Elle va plus particulièrement s’intéresser aux débats sur les tribunaux dit « de la Charia » en Ontario et sur l’affaire du voile en France.
Eléonore a été Fulbright fellow à l’Institute for Research on Women de l’université Rutgers aux Etats-Unis (2003-2004). Ses intérêts de recherche portent sur genre et politique, plus particulièrement sur les politiques de quota en faveur des femmes dans la représentation politique dans une optique comparatiste, sur les stratégies de revendication féministe et sur les politiques anti-discriminatoires.
Parmi ses publications récentes on trouve : « Identity without politics: how cultural politics shaped the implementation of the sex-parity law in French local politics », Social Politics, International Studies in Gender, State, and Society, à paraître en 2005, la coordination du numéro 39 des Cahiers du genre, "Féminisme(s): Penser la pluralité" (2005), et en collaboration avec Laure Bereni : « La parité ou le mythe d’une exception française », Pouvoirs, 111, p.73-85, 2004, et « ‘Les femmes ne sont pas une catégorie’ : les stratégies de légitimation de la parité en France», Revue française de science politique, 54(1), février 2004. Elle a également co-dirigé avec Agathe Gestin, Rose Marie Lagrave et Geneviève Pruvost un ouvrage collectif : Dissemblances, jeux et enjeux du genre, l’Harmattan, « bibliothèque du féminisme », 2002.
Chercheur invité à la Chaire en 2005-2006
Marcos Ancelovici est étudiant au doctorat en science politique au Massachusetts Institute of Technology (MIT), aux Etats-Unis. Il complète actuellement une thèse sur les transformations organisationnelles et idéologiques de la gauche française depuis les années 1970 à travers l’étude des débats et des mobilisations liés aux enjeux de la mondialisation. Sa recherche est financée par le MIT Industrial Performance Center, le Centre d’études internationales du MIT et le Centre d’études européennes de l’Université Harvard.
Son intérêt pour l’étude des phénomènes liés à la mondialisation l’a également amené à participer de 2002 à 2004 au « Globalization Project » du MIT Industrial Performance Center. Dans le cadre de ce projet, il a travaillé sur la mondialisation de la production dans les secteurs électronique et textile aux Etats-Unis, au Mexique et en Chine. Parallèlement, il a réalisé la partie américaine d’une étude internationale sur la mondialisation de l’édition menée par le MIT Industrial Performance Center et le Judge Institute of Management de l’Université Cambridge, au Royaume-Uni. De façon plus générale, ses champs d’intérêt touchent à la sociologie politique des organisations et des institutions, aux mouvements sociaux et à l’économie politique.
Chercheur invité à la Chaire en 2005-2006
Kristoff Talin est chercheur invité au Département de science politique de l'Université de Montréal depuis août 2004. Docteur en science politique et chargé de recherches titulaire au Centre National de la Recherche Scientifique (France) il a pendant quinze ans analyser les liens entre la religion et la politique dans les pays occidentaux. Ses travaux l'ont amené, par extension, à s'intéresser de plus près aux liens entre femmes religion et politique. Depuis quelques années, il développe l'étude des comportements électoraux et l'analyse de l'opinion publique dans l'espace eu ro péen et dans une perspective longitudinale. La manière dont cette opinion publique peut-être mesurée et prise en compte par les institutions eu ro péennes constitue l'autre face de ses recherches. Sous peine d'échecs flagrants - ainsi qu'en témoignent les referendums français et néerlandais - les gouvernements nationaux et les organisations eu ro péennes sont de plus en plus amenés à tenir compte de l'opinion publique dans le p ro cessus d'élaboration de l'Eu ro pe politique. Cette constatation remet à l'ordre du jour la notion de gouvernance de l'opinion publique. L'ensemble de ses travaux de recherches porte donc une triple marque de fabrication :
Chercheure invitée à la Chaire de septembre 2004 à juillet 2005
Inés Picazo est actuellement maître de conférence de science politique à l’Université de Concepcion (Chili) et chercheuse associée au Centre de Recherche sur le Politique, l’Administration, la Ville et le Territoire de Grenoble (France). Diplômée en droit du travail et en science politique, elle a obtenu en 2003 un doctorat en science politique par l’Université Pierre Mendès France de Grenoble.
Elle a participé de contrats de recherche avec l’Institut d’Études Politiques de Grenoble, l’Institut d’Études d’Iberoamerique et du Portugal de l’Université de Salamanque (Espagne), le Centre d’Analyse de Politiques publiques de Santiago du Chili et la Faculté Latino-américainne de Sciences Sociales de Buenos Aires (Argentine).
Ses principaux thèmes de recherche portent sur les politiques publiques notamment celles de l’éducation, la réforme de l’État, les Etats-Providence en devenir, et les processus de médiation gouvernement-syndicats dans les pays latino-américains.
Boursière post-doctorale invitée à la Chaire en 2004-2006
Sylvie Paquerot est chercheure post-doctorale à la Chaire du Canada en Citoyenneté et gouvernance et au CÉRIUM, Centre d’études et de recherches internationales, à l’Université de Montréal. Elle est également chercheure associée au CÉDIM (Centre d’études sur le droit international et la mondialisation) à l’UQAM. Elle enseigne en science politique à l’Université de Montréal et en sciences juridiques à l’UQAM.
Formée en sciences politiques, en sciences de l’environnement et en droit international, elle a obtenu le 15 octobre 2003 un doctorat en sciences juridiques et politiques de l’Université Paris VII Denis-Diderot. Elle a obtenu une bourse post-doctorale du CRSH (Conseil de recherches en sciences humaines du Canada) pour poursuivre ses travaux sur le thème : « Démocratie, légalité et légitimité dans la gouvernance mondiale ». Elle a travaillé pendant quinze ans au Syndicat de la fonction publique du Québec, comme chercheure, où elle était responsable, notamment, des dossiers concernant le rôle de l’État et les politiques publiques.
Elle a publié entre autres : Eau douce : la nécessaire refondation du droit international (2005) Québec, Presses de l’Université du Québec, 246 pages ; Le statut des ressources vitales en droit international : essai sur le concept de patrimoine commun de l'humanité (2002) Bruxelles, Bruylant, 272 pages; et dirigé : L’État aux Orties ? (1996) Montréal, Écosociété, 279 pages..
Elle donne régulièrement des conférences publiques, au Québec et en Europe, sur ces questions, notamment : Université Laval, « L’eau, un régime public ou privé pour les Amériques? » (2004) L’eau dans les Amériques : enjeu de confrontation, de coopération ou de solidarité?, colloque du CEI, de l’ORIE et de l’IHEI, Québec, 14 octobre; Institut Lumen Vitae, « La valeur juridique de l’Observation générale no 15 (2002) : questions de fond concernant la mise en oeuvre du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels » (2004) Bruxelles, 29 avril, Séminaire L’eau, un bien public?, Entraide et Fraternité/Justice et paix; « L’eau douce : un enjeu planétaire » (2004) conférence publique de Développement et Paix, Maison de la culture du Plateau Mont-Royal, 8 février; Émission Points Chauds, Télé-Québec, 12 janvier 2004; Université du bien commun, « Les aspects institutionnels et juridiques de l’eau au plan international » (2003) Seminario internazionale scientifico et culturale : L’Alfabeto dell’acqua, Italie : Lago Trasimeno, Isola Polvese, 5-8 mars; Premier forum alternatif mondial de l’eau, « Droit à l’eau : quelles stratégies, quelles revendications, quelles institutions? » (2003) Florence, 21 mars; Institut des hautes études internationales, “ L’eau, patrimoine commun de l’humanité ” (2002) Paris, 28 février; Sommet des peuples, « Les droits humains comme paradigme pour sortir de l’impasse de la considération marchande de l’environnement » panel sur l’environnement, 17 avril 2001, Québec; Barreau de Paris, “Quelle régulation sociale pour les multinationales?” (1999) Paris, Conférence du Droit et de l’économie, 21 novembre.
Et intervient auprès des instances publiques à leur demande : Conseil Général du Val de Marne, Créteil, 16 octobre 2003; Haut Conseil de la coopération internationale (France) , 21 mai 2002; “La mondialisation des économies : risques et conditions pour une bonne stratégie de développement” Paris, Ministère des Affaires étrangères, 31 août 1999; Secrétariat de la Convention sur la désertification – ONU; “ L’eau : droit humain ou bien économique?… Les conséquences concrètes ” Groupe de travail Amérique Latine-Caraïbes, 6 septembre 2001, Caracas; Commission des institutions de l’Assemblée nationale du Québec, Les clauses sociales dans l’intégration économique des Amériques : outil de mise en oeuvre des droits humains ou transformation de leur nature? Québec, audiences d’experts, 25 septembre 2000.
Invité à la Chaire en février 2004
Dominique Darbon est maître de conférence de science politique à l’Université Montesquieu-Bordeaux IV. Diplômé en science politique, en études africaines et en droit, ses principaux thèmes de recherche portent sur les processus de transaction politique notamment en Afrique australe et occidentale, sur le management des administrations publiques, les institutions politiques et la réforme de l’Etat et des fonctions publiques en Afrique. Il utilise la sociologie des organisations, l’approche sectorielle et la démarche comparée pour analyser les administrations publiques africaines et leurs modes particuliers de fonctionnement.
Dominique Darbon, a présenté, lors du colloque sur la «Gouvernance, citoyenneté et transition en Afrique», un papier sur «la Gouvernance et action publique: Processus de décision en Afrique du Sud.»
Invitée à la Chaire en novembre 2003
BA (Hons.) Oxford, MA Politics (Leeds)
Monica Threlfall est « Senior Lecturer » en politique au département de Politics, International Relations and European Studies à Loughborough University ainsi que rédactrice du International Journal of Iberian Studies.
Ses plus récentes recherches concernent la question sociale dans l’intégration européenne, les effets des politiques européennes sur l’emploi, la citoyenneté sociale de la femme, ainsi que la présentation statistique des données sur l’emploi. Elle est également une spécialiste des politiques ibériennes et des problèmes de genre.
Parmi ses plus récentes publications, on retrouve en 2003, "European social integration: harmonization, convergence and single social areas", Journal of European Social Policy, Vol.13, No.2.; En 2002 "The European Union’s social policy focus: from labour to welfare and constitutionalised rights?" in R.Sykes et al (eds) Social Policy Review 2002, Bristol: Policy Press, et en 2000 "European employment: a new approach to analysing trends", European Journal of Social Quality, Vol. 2, Issue 2. Elle est l’auteure de «Consensus Politics in Spain» (2000) et «Mapping the Women’s Movement: feminist politics and social transformation» (1996), ainsi que co-auteure de «Gendering Spanish Democracy» (à paraître en 2004).
Chercheur invité à la Chaire pour l'été 2003
Chercheur invité en été 2003, Martin Papillon est actuellement étudiant au doctorat en science politique à l’Université de Toronto et chargé de cours au Collège Glendon, York University. Ses champs d’intérêt en recherche se concentrent surtout autour de questions liées à la théorie et à l’évolution historique de la citoyenneté au Canada, à la politique d’immigration, à l’autonomie gouvernementale des peuples autochtones, au fédéralisme et aux minorités nationales, ainsi qu’à la participation des minorités à la vie politique et à l’usage de pratiques démocratiques parmi ces groupes. Certains de ses travaux récents furent publiés dans la Revue internationale d’études canadiennes et dans Politics and Society.
Parmi les textes que M. Papillon a publié nous retrouvons l'article: Immigration, Diversity and Social Inclusion in Canada's Cities, dans lequel, l'auteur met en évidence l'importance de l'immigration et la diversité pour l'avenir des villes canadiennes.
Pour lire l'article voir le lien suivant: http://www.cprn.org/fr/doc.cfm?doc=160
Invitée à la Chaire en avril 2003
Marylène Lieber est doctorante en sociologie à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et invitée de la CCCG au printemps 2003.
Depuis avril 2003, Marylène Lieber bénéficie d’une bourse de recherche pour jeune chercheure du Fonds national scientifique suisse (FNSS). Cette bourse va lui permettre de terminer sa thèse qui porte sur les politiques publiques de sécurité en France et plus exactement sur la façon dont les violences faites aux femmes y sont intégrées. Son travail, sous la direction de Jacqueline Heinen, s’articule autour de deux axes. D’une part, les politiques publiques avec notamment un travail sur les catégories statistiques et d’autre part, l’impact de la peur sur la mobilité des femmes dans l’espace public, dimension encore très peu documentée en France.
Cette bourse lui permet de passer quelques temps à l’Université de Montréal où elle pourra non seulement avoir accès à la littérature en anglais, difficile à trouver en France, mais encore resserrer ses liens avec les chercheurs qui travaillent sur le genre et les politiques municipales ainsi que les membres du Comité d’action pour les femmes et la sécurité urbaine (CAFSU).
De février 2000 à mars 2003, elle a été assistante de recherche pour l’enquête financée par la Commission européenne « Genre et gestion locale du changement dans sept pays de l’Union européenne » qui portait sur la place des femmes dans le pouvoir local et l’impact de leur présence sur les politiques publiques.
Professeur invité à la Chaire de février à avril 2003
Bruno Palier est un chercheur du CNRS (Centre national de la recherche scientifique) au CEVIPOF (Centre d'étude de la vie politique française), Fondation nationale des sciences politiques (Sciences Po) Paris.
Il détient un doctorat en science politique. Ses recherches portent sur les réformes des systèmes de protection sociale européens tout comme sur l’européanisation des politiques publiques. Il participe au programme européen COST A15 « Reforming social protection systems in Europe » et est coordinateur du groupe de travail The Linkages Between Globalization, European Integration And Social Protection Systems Changes. Il a également été responsable de l’organisation, entre 1994 et 1998, du programme de comparaison des systèmes de protection sociale en Europe de la MIRE (Ministère de l’emploi et de la solidarité).
Ses publications comprennent : La réforme des retraites (Paris, PUF, 2003); Gouverner la Sécurité sociale (Paris, PUF, 2002); Globalization and European Welfare States: Challenges and Changes (dirigé avec Rob S. Sykes et Pauline Prior) (London, Palgrave, 2001), ainsi que de nombreux articles, dans des revues telles que West European Politics, la Revue française de science politique et le Journal of European Social Policy.
Au printemps 2003, il a été professeur invité au département de science politique de l’Université de Montréal et a dispensé un cours sur les politiques sociales européennes.
Il a présenté une conférence à l’Université de Montréal, intitulée : Mondialisation et politiques sociales: Le rôle des organisations internationales.
Chercheur invité de septembre à décembre 2002
Philippe Pochet dirige l’Observatoire social européen (Bruxelles) depuis 1992. Il est Digest Editor du Journal of European Social Policy. Il est collaborateur scientifique à l’Institut d’études européennes (Université libre de Bruxelles). Il est maître de conférence invité à l'Université Catholique de Louvain où il co-préside le groupe d'études sur l'Etat social actif. Ses recherches portent principalement sur les conséquences sociales de l’union monétaire, la dimension sociale de l’Union européenne et les défis du processus de globalisation.
Parmi ses récentes publications effectuées dans le cadre de la Chaire, il a rédigé un texte en collaboration avec Jane Jenson qui s'intitule: "Employment and Social Policy Since Maastricht: Standing up to the European Monetary Union", Prepared for The Year of the Euro, Nanovic Institute for European Studies, University of Notre Dame, December 5-8, 2002.